L'INTEGRITE DANS LES TRANSACTIONS COM/ INTEGRITY IN INTERNATIONAL BUSINESS - Forums
Forums
Respect is one of Globethics' values, so we ask the participants to engage in the forums all ways respecting the other participants. For this reason, if you would like to contribute to any forum please contact us at infoweb@globethics.net.
L'INTEGRITE DANS LES TRANSACTIONS COM/ INTEGRITY IN INTERNATIONAL BUSINESS
CORNEILLE L. NTAMWENGE, geändert vor 13 Jahren.
L'INTEGRITE DANS LES TRANSACTIONS COM/ INTEGRITY IN INTERNATIONAL BUSINESS
Youngling Beiträge: 4 Beitrittsdatum: 14.08.08 Neueste Beiträge
L’INTEGRITE DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES AU VINGT-ET-UNIEME SIECLE / INTEGRITY IN INTERNATIONAL BUSINESS TRANSACTIONS IN THE TWENTY-FIRST CENTURY
Corneille Ntamwenge
Chercheur au CERIL, Kinshasa, et au GLA 2000, Kinshasa
1. Version française
2. English version (below, after the French version)
3. Table des matières
Dans ses numéros 2 et 3 du Volume 6 (2010), la Revue Ethique et Société a publié un texte intitulé L’intégrité dans les transactions commerciales internationales au vingt-et-unième siècle. La première partie examine la question de l’intégrité morale dans le système international des affaires tandis que la deuxième, la responsabilité morale des agents organisationnels. Les réflexions rassemblées en ce texte visent à promouvoir l’intégrité morale dans le commerce international et dans les organisations sociales de notre temps et à définir clairement, par ailleurs, la responsabilité morale de l’agent organisationnel.
Les titres bibliographiques liés à ce texte peuvent être classés en quatre catégories, à savoir l’éthique appliquée aux affaires et aux organisations, la responsabilité de l’agent organisationnel, la tragédie de l’Afrique centrale et les transactions commerciales internationales.
En effet, la première partie réfute énergiquement les mythes et métaphores de l’économisme moderne caractérisé par la culture amorale ou par la négation de l’éthique dans les affaires. Elle s’écarte ainsi clairement de projets de l’économisme globalisant et du libertarianisme socioéconomique. Aussi refuse-t-elle de souscrire au rationalisme anhistorique, à l’irrationalisme socioéconomique et au présentisme dominant dans certains milieux. Par contre, elle défend les valeurs de l’intégrité morale dans les affaires, à savoir l’honnêteté, le respect, l’équité, la justice, la loyauté, le courage, la responsabilité, l’excellence, l’honneur, la crédibilité, la confiance et l’interdépendance. Les réflexions de cette étude visent en effet la promotion de l’intégrité morale dans l’entreprise et dans les transactions commerciales du vingt-et-unième siècle. Elles dégagent en fait des principes, valeurs, mécanismes et stratégies propices à la culture d’intégrité morale dans ces transactions.
Nous voulons, par conséquent, consolider les efforts destinés à humaniser davantage le processus de la globalisation du marché, à réduire les abus dans le commerce international et à affirmer la responsabilité de l’entreprise. Enfin, cette section repose sur quelques concepts comme les firmes multinationales, le système américain de l’entreprise libre, le système international des affaires et l’intégrité morale.
De son côté, la deuxième partie met en évidence l’intégrité morale et la responsabilité des agents organisationnels dans le processus de la globalisation du marché. Les réflexions esquissées sur ces deux concepts montrent l’importance du raisonnement éthique et de la clarification des concepts en éthique. Inspirées de Richard T. De George et Robert C. Solomon, elles offrent à l’analyste éthicien des instruments rationnels pour bien examiner les actes de corruption, l’entreprise commerciale et les transactions commerciales internationales. En essayant de distinguer les différents agents de l’interaction sociale, elles définissent la responsabilité de l’entreprise légitime.
Dans un contexte foncièrement marqué par la corruption systémique et captivé apparemment par l’intégrité, la problématique de la responsabilité présuppose en fait une série des questions, notamment les suivantes : Qu’est-ce que la corruption ? Est-elle (la corruption) moralement justifiable, soutenable? Sinon, que doit-on faire afin de promouvoir la culture d’intégrité dans les sociétés et les transactions commerciales internationales ? Par ailleurs, n’est-il pas impertinent, voire naïf, d’entreprendre ce type d’évaluation à partir de la Région des Grands Lacs Africains ? Qui plus est, peut-on discerner judicieusement la responsabilité de la personne morale dans les sociétés contemporaines influencées par la globalisation du marché ? La réponse à ces questions est subdivisée en cinq parties, à savoir (1-2) l’évaluation morale de la corruption, (3) le respect comme principe moral, (4) le devoir de bâtir une bonne société et (5) la responsabilité de l’agent organisationnel.
Ce texte publié par la Revue citée justifie la nécessité de défendre la culture d’intégrité et le respect de la dignité humaine dans les transactions commerciales en Afrique centrale et celle d’institutionnaliser l’éthique dans les organisations sociales de notre temps. Cela requiert néanmoins des grands changements sur les plans individuel et organisationnel et la présence active des agents intègres, aussi bien individuels qu’organisationnels.
Ensuite, permet-il de bien comprendre que l’intégrité dans le commerce international dépend de la moralité des agents situés à la base, notamment les personnes physiques, les communautés locales, les communautés régionales et les entreprises commerciales opérant en ces communautés, et de la moralité des organisations publiques internationales existantes. Sans la conjugaison des forces responsables de ces agents, les projets d’intégrité, aussi bien sur le plan national qu’international, sont voués à l’échec. Bien plus, la moralité du système international des affaires présuppose une bonne conception de l’entreprise commerciale et le respect des valeurs humaines énumérées ci-dessus. Il convient de souligner, cependant, que la promotion de la culture d’intégrité et sa défense dans un espace non organisé politiquement demeurent encore un problème réel.
Enfin, si l’auditoire du réseau Globethics.net est vraiment intéressé par cette problématique éthique, on peut lui recommander les films suivants (entre autres) : The Corporation, 2003, Case, N. Lord of War, 2006, Sauber, N. Darwin’s Nightmare, 2006, Zwick, E. et al. Blood Diamond, 2006, Forestier, P. Du sang dans nos portables. Tac Presse, 2007 et Blood Coltan, 2010/2009/2008. Si les experts en éthique appliquée et en sciences sociales examinaient sérieusement ces films, ils pourraient facilement comprendre la structuration de ce que nous appelons The Congolese Warlords’Corporation en Afrique centrale.
ENGLISH VERSION
The first part of this paper strongly refutes myths and metaphors of the modern economism, which is characterised by amoral culture, or by disregarding ethics in commercial transactions. In this way, it clearly distances itself from the projects of globalizing economism and socioeconomic libertarianism. It also refuses to subscribe to anhistorical rationalism, socioeconomic irrationalism, and to the presentism predominating in some milieux and communities.
On the contrary, this paper defends the values of moral integrity, namely honesty, respect, fairness, justice, loyalty, courage, responsibility, excellence, honour, trustworthiness, trust, and interdependence. In fact, the reflections of this study aim at promoting moral integrity in corporations, and in the commercial transactions of the 21st century. It brings out favourable principles, values, mechanisms and strategies for the culture of integrity in these transactions.
Consequently, the bottom line of this reflection is to boldly ravigorate efforts geared to humanizing the process of the market globalisation; to reduce abuses in international commerce, and to justify corporate responsibility. Lastly, reflection rests on some essential concepts, such as multinational corporations, American free−enterprise system, international business system, and moral integrity.
Then, the second part brings the moral integrity and responsibility of the organisational agents to the fore in the process of the globalised market. Reflections sketched out on these two concepts show the importance of ethical reasoning and of clarifying concepts in ethics. Inspired by De George and Solomon, these reflections offer some rational instruments to ethicists so as to adequately examine the acts of corruption, commercial enterprise and international commercial transactions.
In trying to distinguish the different agents in social interactions, this paper clearly defines the responsibility of legitimate company. In a context fundamentally marked by systemic corruption, yet captivated by the moral integrity, the issue of responsibility in fact presupposes a certain number of questions, such as the following. What does corruption mean? Could corruption be ethically justifiable? If not, what should be done to promote the culture of integrity in international commercial transactions? Is this assessment relevant in the context of the African Great Lakes Region? And then, can one judiciously discern the corporate responsibility in contemporary societies influenced by the market globalising?
The answer to these questions includes five parts, namely: (1-2) the moral evaluation of corruption, (3) respect as a moral principle, (4) the duty for building good society, and (5) the responsibility of organisational agent.
.............................................................................
“The glaring and bewildering irony that we see in the DRC, a country with the most impoverished population yet so rich in natural wealth, must certainly evoke a moral sense of responsibility, if not shame, on those who benefit from such wealth” (Laurence Juma, 2006).
...................................................................
TABLE DES MATIERES
VERS LA PROMOTION DE L’INTEGRITE MORALE DANS LE SYSTEME INTERNATIONAL DES AFFAIRES
1. Introduction
2. La problématique de l’intégrité dans le système international des affaires
3. L’intégrité dans les transactions commerciales internationales
4. La vertu d’intégrité : un essai de clarification conceptuelle
5. Conclusion
6. Abréviations utilisées dans le texte
7. Bibliographie (I)
COMMENT DISCERNER LA RESPONSABILITE MORALE DES AGENTS ORGANISATIONNELS ?
1. Introduction
2. L’évaluation morale de la corruption
3. De la responsabilité des actes corruptifs
4. La responsabilité de bâtir une bonne société
5. Le respect de l’autre comme principe moral dans les transactions commerciales internationales
6. La responsabilité morale de l’entreprise à l’ère de la globalisation du marché
7. Conclusion
8. Bibliographie (II).
.............................................................................
"Human dignity […] serves […] as the platform upon which arguments can be constructed that help preserve a rich idea of human goodness and probity. For its justification, nothing more is required than to realise that it is categorically opposed to humiliation as ‘the rejection of a person or a group of people from the human commonwealth’, from the “family of Man”’. Human dignity prohibits on moral grounds to treat humans as nonhuman or to relate to humans as if they were not human, in treating them as if they were merely things, tools, animals, subhumans, or inferior humans. Positively, it demands of us moral respect, as the other is of incomparable worth not in the particulars of his or her individual existence but as a human person” (Gerhold K. Becker, 2011, in Sharing Values, 156-157).
Corneille Ntamwenge
Chercheur au CERIL, Kinshasa, et au GLA 2000, Kinshasa
1. Version française
2. English version (below, after the French version)
3. Table des matières
Dans ses numéros 2 et 3 du Volume 6 (2010), la Revue Ethique et Société a publié un texte intitulé L’intégrité dans les transactions commerciales internationales au vingt-et-unième siècle. La première partie examine la question de l’intégrité morale dans le système international des affaires tandis que la deuxième, la responsabilité morale des agents organisationnels. Les réflexions rassemblées en ce texte visent à promouvoir l’intégrité morale dans le commerce international et dans les organisations sociales de notre temps et à définir clairement, par ailleurs, la responsabilité morale de l’agent organisationnel.
Les titres bibliographiques liés à ce texte peuvent être classés en quatre catégories, à savoir l’éthique appliquée aux affaires et aux organisations, la responsabilité de l’agent organisationnel, la tragédie de l’Afrique centrale et les transactions commerciales internationales.
En effet, la première partie réfute énergiquement les mythes et métaphores de l’économisme moderne caractérisé par la culture amorale ou par la négation de l’éthique dans les affaires. Elle s’écarte ainsi clairement de projets de l’économisme globalisant et du libertarianisme socioéconomique. Aussi refuse-t-elle de souscrire au rationalisme anhistorique, à l’irrationalisme socioéconomique et au présentisme dominant dans certains milieux. Par contre, elle défend les valeurs de l’intégrité morale dans les affaires, à savoir l’honnêteté, le respect, l’équité, la justice, la loyauté, le courage, la responsabilité, l’excellence, l’honneur, la crédibilité, la confiance et l’interdépendance. Les réflexions de cette étude visent en effet la promotion de l’intégrité morale dans l’entreprise et dans les transactions commerciales du vingt-et-unième siècle. Elles dégagent en fait des principes, valeurs, mécanismes et stratégies propices à la culture d’intégrité morale dans ces transactions.
Nous voulons, par conséquent, consolider les efforts destinés à humaniser davantage le processus de la globalisation du marché, à réduire les abus dans le commerce international et à affirmer la responsabilité de l’entreprise. Enfin, cette section repose sur quelques concepts comme les firmes multinationales, le système américain de l’entreprise libre, le système international des affaires et l’intégrité morale.
De son côté, la deuxième partie met en évidence l’intégrité morale et la responsabilité des agents organisationnels dans le processus de la globalisation du marché. Les réflexions esquissées sur ces deux concepts montrent l’importance du raisonnement éthique et de la clarification des concepts en éthique. Inspirées de Richard T. De George et Robert C. Solomon, elles offrent à l’analyste éthicien des instruments rationnels pour bien examiner les actes de corruption, l’entreprise commerciale et les transactions commerciales internationales. En essayant de distinguer les différents agents de l’interaction sociale, elles définissent la responsabilité de l’entreprise légitime.
Dans un contexte foncièrement marqué par la corruption systémique et captivé apparemment par l’intégrité, la problématique de la responsabilité présuppose en fait une série des questions, notamment les suivantes : Qu’est-ce que la corruption ? Est-elle (la corruption) moralement justifiable, soutenable? Sinon, que doit-on faire afin de promouvoir la culture d’intégrité dans les sociétés et les transactions commerciales internationales ? Par ailleurs, n’est-il pas impertinent, voire naïf, d’entreprendre ce type d’évaluation à partir de la Région des Grands Lacs Africains ? Qui plus est, peut-on discerner judicieusement la responsabilité de la personne morale dans les sociétés contemporaines influencées par la globalisation du marché ? La réponse à ces questions est subdivisée en cinq parties, à savoir (1-2) l’évaluation morale de la corruption, (3) le respect comme principe moral, (4) le devoir de bâtir une bonne société et (5) la responsabilité de l’agent organisationnel.
Ce texte publié par la Revue citée justifie la nécessité de défendre la culture d’intégrité et le respect de la dignité humaine dans les transactions commerciales en Afrique centrale et celle d’institutionnaliser l’éthique dans les organisations sociales de notre temps. Cela requiert néanmoins des grands changements sur les plans individuel et organisationnel et la présence active des agents intègres, aussi bien individuels qu’organisationnels.
Ensuite, permet-il de bien comprendre que l’intégrité dans le commerce international dépend de la moralité des agents situés à la base, notamment les personnes physiques, les communautés locales, les communautés régionales et les entreprises commerciales opérant en ces communautés, et de la moralité des organisations publiques internationales existantes. Sans la conjugaison des forces responsables de ces agents, les projets d’intégrité, aussi bien sur le plan national qu’international, sont voués à l’échec. Bien plus, la moralité du système international des affaires présuppose une bonne conception de l’entreprise commerciale et le respect des valeurs humaines énumérées ci-dessus. Il convient de souligner, cependant, que la promotion de la culture d’intégrité et sa défense dans un espace non organisé politiquement demeurent encore un problème réel.
Enfin, si l’auditoire du réseau Globethics.net est vraiment intéressé par cette problématique éthique, on peut lui recommander les films suivants (entre autres) : The Corporation, 2003, Case, N. Lord of War, 2006, Sauber, N. Darwin’s Nightmare, 2006, Zwick, E. et al. Blood Diamond, 2006, Forestier, P. Du sang dans nos portables. Tac Presse, 2007 et Blood Coltan, 2010/2009/2008. Si les experts en éthique appliquée et en sciences sociales examinaient sérieusement ces films, ils pourraient facilement comprendre la structuration de ce que nous appelons The Congolese Warlords’Corporation en Afrique centrale.
ENGLISH VERSION
The first part of this paper strongly refutes myths and metaphors of the modern economism, which is characterised by amoral culture, or by disregarding ethics in commercial transactions. In this way, it clearly distances itself from the projects of globalizing economism and socioeconomic libertarianism. It also refuses to subscribe to anhistorical rationalism, socioeconomic irrationalism, and to the presentism predominating in some milieux and communities.
On the contrary, this paper defends the values of moral integrity, namely honesty, respect, fairness, justice, loyalty, courage, responsibility, excellence, honour, trustworthiness, trust, and interdependence. In fact, the reflections of this study aim at promoting moral integrity in corporations, and in the commercial transactions of the 21st century. It brings out favourable principles, values, mechanisms and strategies for the culture of integrity in these transactions.
Consequently, the bottom line of this reflection is to boldly ravigorate efforts geared to humanizing the process of the market globalisation; to reduce abuses in international commerce, and to justify corporate responsibility. Lastly, reflection rests on some essential concepts, such as multinational corporations, American free−enterprise system, international business system, and moral integrity.
Then, the second part brings the moral integrity and responsibility of the organisational agents to the fore in the process of the globalised market. Reflections sketched out on these two concepts show the importance of ethical reasoning and of clarifying concepts in ethics. Inspired by De George and Solomon, these reflections offer some rational instruments to ethicists so as to adequately examine the acts of corruption, commercial enterprise and international commercial transactions.
In trying to distinguish the different agents in social interactions, this paper clearly defines the responsibility of legitimate company. In a context fundamentally marked by systemic corruption, yet captivated by the moral integrity, the issue of responsibility in fact presupposes a certain number of questions, such as the following. What does corruption mean? Could corruption be ethically justifiable? If not, what should be done to promote the culture of integrity in international commercial transactions? Is this assessment relevant in the context of the African Great Lakes Region? And then, can one judiciously discern the corporate responsibility in contemporary societies influenced by the market globalising?
The answer to these questions includes five parts, namely: (1-2) the moral evaluation of corruption, (3) respect as a moral principle, (4) the duty for building good society, and (5) the responsibility of organisational agent.
.............................................................................
“The glaring and bewildering irony that we see in the DRC, a country with the most impoverished population yet so rich in natural wealth, must certainly evoke a moral sense of responsibility, if not shame, on those who benefit from such wealth” (Laurence Juma, 2006).
...................................................................
TABLE DES MATIERES
VERS LA PROMOTION DE L’INTEGRITE MORALE DANS LE SYSTEME INTERNATIONAL DES AFFAIRES
1. Introduction
2. La problématique de l’intégrité dans le système international des affaires
3. L’intégrité dans les transactions commerciales internationales
4. La vertu d’intégrité : un essai de clarification conceptuelle
5. Conclusion
6. Abréviations utilisées dans le texte
7. Bibliographie (I)
COMMENT DISCERNER LA RESPONSABILITE MORALE DES AGENTS ORGANISATIONNELS ?
1. Introduction
2. L’évaluation morale de la corruption
3. De la responsabilité des actes corruptifs
4. La responsabilité de bâtir une bonne société
5. Le respect de l’autre comme principe moral dans les transactions commerciales internationales
6. La responsabilité morale de l’entreprise à l’ère de la globalisation du marché
7. Conclusion
8. Bibliographie (II).
.............................................................................
"Human dignity […] serves […] as the platform upon which arguments can be constructed that help preserve a rich idea of human goodness and probity. For its justification, nothing more is required than to realise that it is categorically opposed to humiliation as ‘the rejection of a person or a group of people from the human commonwealth’, from the “family of Man”’. Human dignity prohibits on moral grounds to treat humans as nonhuman or to relate to humans as if they were not human, in treating them as if they were merely things, tools, animals, subhumans, or inferior humans. Positively, it demands of us moral respect, as the other is of incomparable worth not in the particulars of his or her individual existence but as a human person” (Gerhold K. Becker, 2011, in Sharing Values, 156-157).